lundi 25 avril 2011
Lembongan, Bromo et Yogyakarta
dimanche 17 avril 2011
Roadtrip sur Bali
Devant moi, Joëlle fait du yoga sur le balcon de notre superbe bungalow en bois. En arrière plan, j'aperçois les montagnes et j'entends l'eau de source qui coule dans un étang. Au moment où j'écris ces premières lignes, on est en altitude au village de Munduk, en plein coeur de Bali. Le paysage est évidemment magnifique. Pour en rajouter, la température est (enfin!) fraîche et l’achalandage est bien moindre « qu'en bas ». Et pour venir en profiter, il aura fallu passer à l'action et succomber à l'idée qu'on avait en tête depuis un bon moment, louer une voiture.
D'abord, conduire en Indonésie est un sport extrême. La route est rarement plus large qu'une Honda Civic et les nids de poule (consolez-vous, chers amis) sont plus nombreux encore qu'au Québec. On ajoute à ça la conduite à gauche et des scooters dans tous les sens. Par contre, le sentiment de liberté que nous apporte notre propre moyen de transport compense largement le stress d'une très possible collision frontale avec un minibus-15 passagers. De plus, on s'arrête quand on veut, où l'on veut et surtout, quand ça presse... Oh, et ici, l'essence est à 0,50$ le litre.
C'est à Ubud que cette aventure a pris forme. On aura quand même bien pris le temps de visiter cette charmante ville qui, il y a cinq ans à peine, était peu connue des touristes. Pour ceux qui l'ont vu ou lu, c'est ici que se déroule la portion Balinaise de Mange, Prie, Aime. Sans surprise, Ubud est maintenant très touristique mais elle est heureusement à des années-lumière de Kuta en termes de décor et d'atmosphère. Complètement opposées. Ubud est donc un endroit zen où la verdure domine. Elle est entourée de kilomètres carrés de rizières en terrasses dans lesquelles il est impératif d'aller se perdre. Pour combler les épicuriens, Ubud compte de nombreux cafés et restos où il fait bon s'arrêter et relaxer. On y trouve aussi d'innombrables boutiques et ateliers d'artisanat local de qualité où on peut s'inscrire à des cours de quelques jours à plusieurs mois. Peinture, sculpture, photographie, spectacles de danse, sans oublier les très populaires sessions de yoga, il y en a pour tous les goûts.
Nous sommes donc partis sur la route pour une douzaine de jours avec l'intention d'aller aux quatre coins de l'île en passant par le centre pour une pause rafraîchissante. On aura fait notre premier arrêt à Munduk. Côté sorties, malgré la météo capricieuse, on aura réussi à aller cueillir des fraises et faire des photos de chutes d'eau, lacs et temples flottants. Le tout agrémenté de beaux soupers à flanc de montagne.
Prochaine étape, on s'est dirigés vers la côte pour notre initiation à la plongée en apnée. Bali compte plusieurs endroits de premier choix pour pratiquer cette activité. À Pemuteran, pas de complication. On loue l'équipement et on se jète à l'eau. Les spots où le corail est abondant à quelques mètres de la plage sont rares mais ici, c'est le cas. La surpêche et le dynamitage ayant fragilisé le corail, les autorités locales ont mis en place un procédé favorisant sa revitalisation. Grâce à des génératrices à très bas voltage, il se reformerait maintenant cinq à six fois plus rapidement et ce, sans nuire à l'environnement. Ça a été une révélation, on en voulait plus!
En fait, on aurait eu droit à un épisode de snorkeling à chaque étape de notre croisade sur Bali mais pour chacune de celles-ci, quelque chose clochait. À Lovina, seulement deux des trois troubadours ont pu aller au large, l'autre étant confiné à la chambre pour se remettre d'un empoisonnement alimentaire. Ensuite, à Amed, la pluie a rendu l'eau trouble et on ne voyait pas à plus de 20cm de notre masque. Finalement, à Padang Bai, les courants étaient beaucoup trop forts et auraient pu nous emporter à mi-chemin entre l'Indonésie et l'Australie en très peu de temps.
Faire le tour en voiture aura été une belle façon de découvrir en profondeur un endroit aussi mythique que Bali, que la plupart des gens ne font qu'effleurer. Que ce soit la tranquillité des villages de pêcheurs près d'Amed, la frénésie des petites villes, les orchidées en abondance ou la vie au rythme des offrandes, on aura profité pleinement de chacune des facettes de Bali.
mercredi 6 avril 2011
Surabaya et Kawah Ijen
Ça y est, c'est le dernier. Le dernier pays sur notre liste et le dernier de l'Asie du sud-est, avant l’Océanie et toutes ces petites îles paradisiaques du Pacifique. La République d'Indonésie n'est pas en reste avec ses quelques dix-sept mille îles et cinquante-cinq mille kilomètres de côte, il y a de quoi satisfaire les plus endurcis des voyageurs, même ceux qui ont parcouru plus de... Bon, d'accord, plus de chiffres, je me tais.
Le problème ici, c'est de choisir. L'Indonésie, c'est grand, et trente jours, c'est court. Sans parler de la lenteur des transports! On n'aura jamais autant tergiversé sur le choix d'un itinéraire, et même une fois sur place, ça change toujours. Ce n'est qu'il y a quelques jours que nous en sommes venus à une version définitive. Pour vendre la mèche, on ne sera pas allés bien loin mais on aura fait bien du chemin...
Notre entrée au pays s'est fait par la ville de Surabaya, située dans la partie est de l'île de Java. Pour l'anecdote, la ville tire son nom d'une vieille légende racontant une confrontation entre un requin et un crocodile dans le but de déterminer lequel serait l'animal le plus puissant de la région. En langue javanaise, Suro signifie requin et Buaya signifie crocodile. Première impression de l'Indonésie: on aurait dit être en Inde, en mieux organisé et moins délabré. D'ailleurs, notre arrivée là-bas en pleine nuit nous a rappelé des souvenirs de notre arrivée à New Delhi, en moins traumatisant, heureusement.
Le premier contact avec la population a été positif, spécialement si l'on tient compte du fait qu'il s'agit de la deuxième plus grande ville du pays. Règle générale, plus la ville est grande, plus ses habitants sont insensibles à notre présence. La différence ici, c'est que Surabaya n'est pas touristique. C'est donc avec grand plaisir que nous nous familiarisons avec notre nouvelle terre d'accueil, ses occupants et... sa monnaie. Après quelques jours à essayer de convertir chacune de nos transactions en dollars au taux de un pour 8500 rupiah, on s'en remet à l'évidence: l'Indonésie, ce n'est pas cher. Le coût de la vie est définitivement inférieur à celui de la Malaisie, surtout pour la bouffe.
Malgré un certain charme, il ne valait pas la peine de s'éterniser dans cette ville. Il était temps de passer à l'action. Notre destination suivante aurait dû être un village non loin du célèbre Mont Bromo mais à cause d'une augmentation de son activité volcanique et de son potentiel d'éruption, valait mieux s'en tenir loin. Ayant à se diriger vers l'est, les alternatives étaient peu nombreuses. Par contre, comme bien souvent pendant le voyage, une déception est vite compensée par une surprise.
Le lac Ijen, au sommet du volcan du même nom, est devenu le paysage le plus spectaculaire qu'on ait eu l'occasion d'admirer jusqu'ici. Pour ajouter à l'intérêt des lieux, il fut très intéressant d'en apprendre sur les activités d'extraction du minerai de soufre. Avant d'être un attrait touristique, le volcan est une source de revenu pour de nombreux habitants de la région. Pour gagner leur vie, des centaines de travailleurs doivent chaque jour, effectuer deux aller-retour entre la base et le cratère du volcan. L'épreuve consiste à marcher 3,5km jusqu'au point d'extraction (déjà relativement exigeant car le chemin monte d'un kilomètre de dénivelé) pour ensuite ramener entre 65 et 85 kilogrammes de minerai sur ses épaules. Deux fois plutôt qu'une! Ce n'est pas tout. La dernière section du trajet, du sommet en descendant au point d'extraction, est particulièrement accidentée et ces hommes au gabarit modeste (tout juste 5 pieds et 100 livres) ne portent que des sandales de plage aux pieds. À 650 rupiah par kilogramme transporté, ces travailleurs gagnent en moyenne $13US par jour soit tout juste en deçà du salaire moyen pour un homme en Indonésie. En contrepartie, ceux-ci sont susceptibles à de graves problèmes respiratoires. Nous pouvons en témoigner. Même avec un masque, la fumée est très irritante et il est très difficile de respirer sur une partie du parcours. Mais quelle expérience mémorable! Je me dois de mentionner que ces dits travailleurs ont été extrêmement gentils et accueillants envers nous malgré le travail éprouvant. Tous nous saluaient ou nous souriaient et on pouvait ressentir l'esprit de camaraderie qui règne entre eux. Il est d'ailleurs coutume pour les touristes d'offrir des biscuits et de l'eau aux travailleurs rencontrés sur le chemin.
Après cette journée paradisiaque, le transport de Java vers Bali nous a paru comme une descente aux enfers. Sur papier, il ne s'agissait pourtant que d'un trajet d'à peine quatre ou cinq heures. En pratique, on aura mis toute la journée pour rejoindre Kuta, en passant par un taxi, un traversier et deux mini-bus. Pour y arriver, il aura fallu négocier deux fois plutôt qu'une avec des chauffeurs malhonnêtes qui, pour compenser une journée peu lucrative, nous demandaient jusqu'à dix fois le prix normal.
Une fois sur place, on n'est pas enchantés du tout. Hyper commercial, pas une once d'authenticité, une circulation infernale et de la construction pour couronner le tout. Disons qu'on s'attendait à mieux du secteur touristique le plus populaire de Bali. Le rapport qualité/prix de l'hébergement étant médiocre, il ne nous restait plus qu'une seule raison d'être ici, la plage. En y arrivant, j'ai presque fait un arrêt cardiaque. Quel désastre, c'est un dépotoir! Qu'est-ce qui s'est passé? Eh bien, on nous explique qu'entre décembre et avril, les vents forts de l'ouest amènent un beau gros lot de déchets jetés dans l'eau en provenance de Java. Chaque année, c'est la même histoire. On nettoie mais ça prend du temps. C'est ici que la haute saison et la basse saison touristique prend tout son sens.
Pas besoin de vous dire que notre séjour à Kuta a été de courte durée. De toute façon, Bali, c'est grand et il y a encore plein de coins à découvrir.
lundi 28 mars 2011
Bornéo
lundi 21 mars 2011
Georgetown et Kuala Lumpur
C'est une ville exceptionnellement agréable à visiter, au même titre que Pékin et Bangkok. La découverte des quartiers chinois, indien et malais et de Bukit Nanas, le Central Park de KL ont occupé nos journées, avec en plus la visite des fameuses tours Petronas et une escapade d'une journée à Putrajaya, une ville à l'architecture remarquable où tout le gouvernement fédéral a été relocalisé il y a quelques années. On a même assisté au populaire défilé de chars d'assaut organisé dans le cadre de la journée nationale de l'armée, le 6 mars. Pour l'occasion, des milliers de militaires débarquent sur la place Merdeka et font des démonstrations avec leurs armes et leur matériel. On peut toucher à tout, monter sur les chars... Le rêve de n'importe quel petit garçon!
jeudi 3 mars 2011
De Khao Sok à Hat Yai
jeudi 17 février 2011
Bangkok, Chiang Mai et Phuket
Enthousiasme partagé entre la déception de déjà partir de l'Australie et l'excitation de repartir à l'aventure en commençant par une autre de ces villes chaotiques. Embouteillages, marrées humaines, désorientation. Toutes des choses qui nous préoccupaient avant notre retour en Asie. Pourtant, la transition s'est fait en douceur. Nos batteries étaient bien rechargées et on a eu l'énergie nécessaire pour sillonner les rues de cette mégapole, à l'image d'un certain lapin rose au tambour.
La réputation de Bangkok-la-malfamée n'est plus à faire. Paradis asiatique de la prostitution, elle attirerait les esprits les plus tordus avec ses fameux (et omniprésents) ladyboys. On y viendrait aussi pour ses services médicaux de qualité à petits prix, surtout ceux nécessitant une transplantation; le trafic d'organes serait très actif, parait-il. Mythe ou réalité, Bangkok à bien plus à offrir. La ville est un amalgame de quartiers colorés, un mélange hétérogène fascinant à découvrir. Comme plusieurs de ses consœurs, la capitale de la Thaïlande prend de l’expansion depuis des centaines d'années et couvre aujourd'hui une surface immense. Nous n'en aurons visité qu'une infime partie malgré y être restés plus d'une semaine. Plus qu'assez pour tomber sous le charme.
Un séjour à Bangkok n'est pas complet sans vivre la frénésie de Khao San Road, véritable Mecque du routard en Asie. Autrefois qu'une seule rue, on découvre aujourd'hui un quartier entier où sont concentrés restos, kiosques, guesthouses et agences de voyage qui font des pieds et des mains pour attirer les nombreux clients potentiels. On rajoute à ça deux douzaines de badauds qui offrent leurs services de tailleur directement dans la rue. Malgré la foule dense, l'ambiance est aussi agréable que détendue. Le meilleur moment pour venir y faire un tour est juste après le coucher du soleil, lorsque la sa lumière orangée est remplacée par l'arc-en-ciel de couleurs des enseignes aux néons. C'est donc ici qu'on aura passé nos trois premiers jours...
La suite, prévue avant qu'on parte, nous semblait si loin à ce moment là. Claude et Nicole étaient maintenant eux aussi à Bangkok pour leur baptême de l'Asie. Huit mois après nous avoir conduit à l'aéroport de Dorval, on cognait à leur porte de chambre d'hôtel pour des retrouvailles émouvantes. C'est une chose de pouvoir se parler sur Skype, avec la vidéo et tout, mais ça ne remplacera jamais la proximité, la possibilité de se voir en chair et en os et de sentir la présence d'un être cher.
C'est ici que débutent nos aventures à quatre. Fraîchement (eux auraient probablement dit le contraire) débarqués de l'avion, à peine affectés par le décalage horaire, Nicole et Claude étaient déjà prêts à partir à la découverte de Bangkok, Chiang Mai et Phuket, un circuit classique pour une première fois en Thaïlande mais une façon simple et efficace de s'offrir une vue d'ensemble du pays en vivant successivement trois atmosphères bien différentes: la ville, la campagne et la plage.
Départ sur des chapeaux de roues: on n'aura jamais vu et fait autant dans la même semaine mais l'énergie et l'enthousiasme sont au rendez-vous. On s'entend à merveille et le temps passe à la vitesse de l'éclair. Nos journées se déroulent toutes suivant la même formule: on se rencontre vers 9h le matin et on parcourt la ville à pied, en skytrain ou en taxi, on dîne dans un endroit soigneusement choisi et on continue sur notre lancée en après-midi. Plus tard, quand nos pieds nous supplient d'arrêter de les torturer, on s'offre un moment de détente bien mérité: piscine et chaise longue ou encore une bière entre hommes pendant que les femmes se font dorloter jusqu'au souper.
Nos escapades à scooter au Laos et au Cambodge nous avaient tellement plu qu'on ne pouvait passer à côté de l'occasion d'initier Claude et Nicole. Plus qu'un moyen de transport, il transforme n'importe quelle journée de visite en journée d'aventures. Non seulement on apprécie le sentiment de liberté le plus total mais on pourrait aussi rajouter que partager la chaussée avec des voitures, des motos, des tuk-tuks et tous les autres véhicules non-identifiés fait partie de la liste des musts à faire en Thaïlande. Exaltant! D'ailleurs, Chiang Mai est un endroit idéal pour se balader sur un deux-roues. Le trafic en ville est fluide sans être interminable et les routes de campagnes sont sinueuses et offrent des points de vue sublimes. La formule ici fut très semblable à celle de Bangkok sauf que le paysage urbain est remplacé par des montagnes et des rizières. Une journée à vélo, une journée à scooter et une dernière très variée où l'on s'est offert un joyeux mélange d'activités dont la randonnée, la balade à dos d'éléphant et la descente de rivière sur un radeau en bambou. Magique. Nous nous sommes ensuite envolés vers le sud pour la dernière étape de notre croisade à quatre.
Ayant raffolé de notre expérience à Chiang Mai, nous étions heureux de constater que la location d'un scooter est pratiquement indispensable sur l'île de Phuket. Ses dimensions sont d'ailleurs beaucoup plus grandes qu'on ne l'avait imaginé, elle est à peine plus petite que l'île de Laval*! On y compte une douzaine de plages et quelques points d'intérêts dispersés çà et là. Il aurait été vraiment dommage de se limiter à une seule baie, même si c'est ce que la plupart des touristes font. De plus, le meilleur endroit où poser ses affaires sans dépenser une fortune est Phuket-town, évidemment un peu excentré. Avoir son propre véhicule devient alors indispensable.
On comprend vite pourquoi Ko Phuket est une destination touristique de renommée mondiale depuis quelques décennies; les plages sont p-a-r-a-d-i-s-i-a-q-u-e-s. Cela ajouté au fait que la Thaïlande est parmi les plus développés des pays de l'Asie du sud-est, que la vie y est encore très abordable et que le peuple est extrêmement gentil et accueillant (j'ai l'impression d'avoir écrit ça souvent dans les derniers mois...), on s'explique facilement pourquoi chaque mètre carré de la côte ouest est exploité par d'immenses complexes hôteliers qui s'entassent les uns sur les autres. On ne vient pas sur l'île de Phuket pour être à l'abri des regards, on y vient pour voir et être vu. La réputation de ce coin de paradis (quoique cette affirmation peut faire l'objet d'un débat sans fin) se mesure au nombre de parasols qui se succèdent le long des plages, littéralement envahies par des vacanciers venus du monde entier. Sur la plage de Kata, la plus jolie, on dénote une forte prédominance de Russes et de Scandinaves.
Inutile de vous décrire en quoi consistaient nos journées passées à Phuket, c'est exactement ce que vous vous imaginez. Le farniente. Disons que ça n'a pas été la période la plus difficile de notre voyage, loin de là. On doit remercier tout spécialement Nicole et Claude pour les quatre jours de rêve passés à la villa, expérience qu'on n'aurait jamais pu vivre autrement. Je ne parle pas ici seulement de l'aspect financier mais surtout de la présence de chacun, de toutes ces belles interactions et ces moments précieux qui auront donné le ton à un séjour inoubliable. D'ailleurs, il en va de même pour l'entièreté des trois semaines passées en leur compagnie. Voyager à quatre, deux couples de deux générations différentes de surcroit, oblige toujours à faire quelques compromis. Dans notre cas, si peu. Nos connaissances sur le terrain jumelées à leur soif de découverte ont fait de nous une équipe hors-pair. La bonne entente était toujours au rendez-vous et chacun aura contribué à rehausser l'expérience des autres. On a maintenant tous le goût de revenir... ou d'y rester.